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    Le couloir s’étire à l’infini sous la lueur tremblotante des néons qui grésillent par intermittence. Les murs, autrefois recouverts de dessins d’enfants, ne sont plus que des vestiges décolorés, rongés par le temps et l’humidité. Le sol en linoléum est fissuré, par endroits arraché, laissant apparaître un béton froid et poussiéreux.
Des casiers entrouverts laissent échapper des papiers froissés, griffonnés de mots illisibles. L’odeur âcre de moisi et de vieille craie flotte dans l’air stagnant. À chaque pas, le silence s’épaissit, pesant, oppressant... Jusqu’à ce qu’un léger grincement brise l’immobilité. Une porte entrouverte oscille lentement, sans raison apparente.
Au fond du couloir, une salle de classe plongée dans la pénombre. Des chaises renversées, un tableau couvert de griffures, des ombres qui semblent s’étirer anormalement sur les murs. Et puis, ce murmure... Une voix d’enfant étouffée, impossible à localiser, qui récite une comptine oubliée.
Ici, personne n’a mis les pieds depuis des années. Pourtant, quelque chose n’a jamais cessé d’attendre.
    Un couloir interminable, baigné dans une lumière jaune maladive, s’étend dans un silence épais. Les néons bourdonnent faiblement, certains clignotent, projetant des ombres erratiques sur les murs délavés. Les carreaux blancs sont fissurés, tachés de moisissures qui s’étendent comme des veines mortes sous la peinture écaillée. Il n’y a pas de fenêtres. Il n’y a jamais eu de fenêtres.
Les portes des salles de classe sont entrouvertes, mais derrière, il n’y a rien. Rien d’identifiable. Juste des tableaux noirs où des traces de craie semblent s’effacer et réapparaître toutes seules. Des bureaux décalés, certains renversés, comme si quelque chose avait tenté de s’asseoir mais n’avait jamais su comment. L’odeur est atroce : un mélange de bois pourri, de papier brûlé et… quelque chose de plus ancien, de plus profond.
Parfois, au détour d’un couloir, un bruit résonne. Pas un cri. Pas un murmure. Juste… un raclement. Comme si quelque chose traînait sur le sol, lentement, sans jamais s’arrêter. Tu ne peux pas dire d’où ça vient. Ça ne semble pas se rapprocher. Ni s’éloigner.
Il n’y a pas d’horloge. Il n’y a pas d’issue. Juste ce labyrinthe de salles vides, de couloirs sans fin, de portes qui ne mènent nulle part. Un endroit oublié, mais pas abandonné.
Et au loin, un haut-parleur grésille. Une voix artificielle, déformée, déclame une annonce scolaire incompréhensible. Chaque syllabe résonne trop longtemps, comme si l’endroit lui-même refusait de la laisser s’éteindre.
    Le couloir s’étire à l’infini sous la lueur tremblotante des néons qui grésillent par intermittence. Les murs, autrefois recouverts de dessins d’enfants, ne sont plus que des vestiges décolorés, rongés par le temps et l’humidité. Le sol en linoléum est fissuré, par endroits arraché, laissant apparaître un béton froid et poussiéreux.
Des casiers entrouverts laissent échapper des papiers froissés, griffonnés de mots illisibles. L’odeur âcre de moisi et de vieille craie flotte dans l’air stagnant. À chaque pas, le silence s’épaissit, pesant, oppressant... Jusqu’à ce qu’un léger grincement brise l’immobilité. Une porte entrouverte oscille lentement, sans raison apparente.
Au fond du couloir, une salle de classe plongée dans la pénombre. Des chaises renversées, un tableau couvert de griffures, des ombres qui semblent s’étirer anormalement sur les murs. Et puis, ce murmure... Une voix d’enfant étouffée, impossible à localiser, qui récite une comptine oubliée.
Ici, personne n’a mis les pieds depuis des années. Pourtant, quelque chose n’a jamais cessé d’attendre.
    An abandoned children's playroom, illuminated only by the dim, flickering light of broken overhead bulbs. The walls are painted with faded, peeling murals of cartoon animals and playful shapes, now warped and distorted with time. The floor is covered in old, cracked foam tiles, some pieces missing, leaving jagged gaps in the colorful pattern. A thick layer of dust settles on everything, but there is something unsettling about the emptiness—it feels like this room has been abandoned in a hurry, as if something left without a trace.
The toys, once vibrant and inviting, are now neglected and broken. A deflated ball lies in one corner, partially hidden by a pile of decaying stuffed animals, their eyes sewn shut with thread that looks like it’s been torn out. A wooden rocking horse sits in the middle of the room, its paint chipped and peeling, the motionless frame casting long, strange shadows that distort across the walls.
The silence is oppressive, heavy. Every creak of the building as it shifts under its own weight seems unnaturally loud in this dead space. The door to the room is slightly ajar, but beyond it, there is nothing but more empty corridors, endless and unreachable. No sound, no movement—only the stillness, and the deep unease that the room evokes
    Le couloir s’étire à l’infini sous la lueur tremblotante des néons qui grésillent par intermittence. Les murs, autrefois recouverts de dessins d’enfants, ne sont plus que des vestiges décolorés, rongés par le temps et l’humidité. Le sol en linoléum est fissuré, par endroits arraché, laissant apparaître un béton froid et poussiéreux.
Des casiers entrouverts laissent échapper des papiers froissés, griffonnés de mots illisibles. L’odeur âcre de moisi et de vieille craie flotte dans l’air stagnant. À chaque pas, le silence s’épaissit, pesant, oppressant... Jusqu’à ce qu’un léger grincement brise l’immobilité. Une porte entrouverte oscille lentement, sans raison apparente.
Au fond du couloir, une salle de classe plongée dans la pénombre. Des chaises renversées, un tableau couvert de griffures, des ombres qui semblent s’étirer anormalement sur les murs. Et puis, ce murmure... Une voix d’enfant étouffée, impossible à localiser, qui récite une comptine oubliée.
Ici, personne n’a mis les pieds depuis des années. Pourtant, quelque chose n’a jamais cessé d’attendre.
    Un couloir interminable, baigné dans une lumière jaune maladive, s’étend dans un silence épais. Les néons bourdonnent faiblement, certains clignotent, projetant des ombres erratiques sur les murs délavés. Les carreaux blancs sont fissurés, tachés de moisissures qui s’étendent comme des veines mortes sous la peinture écaillée. Il n’y a pas de fenêtres. Il n’y a jamais eu de fenêtres.
Les portes des salles de classe sont entrouvertes, mais derrière, il n’y a rien. Rien d’identifiable. Juste des tableaux noirs où des traces de craie semblent s’effacer et réapparaître toutes seules. Des bureaux décalés, certains renversés, comme si quelque chose avait tenté de s’asseoir mais n’avait jamais su comment. L’odeur est atroce : un mélange de bois pourri, de papier brûlé et… quelque chose de plus ancien, de plus profond.
Parfois, au détour d’un couloir, un bruit résonne. Pas un cri. Pas un murmure. Juste… un raclement. Comme si quelque chose traînait sur le sol, lentement, sans jamais s’arrêter. Tu ne peux pas dire d’où ça vient. Ça ne semble pas se rapprocher. Ni s’éloigner.
Il n’y a pas d’horloge. Il n’y a pas d’issue. Juste ce labyrinthe de salles vides, de couloirs sans fin, de portes qui ne mènent nulle part. Un endroit oublié, mais pas abandonné.
Et au loin, un haut-parleur grésille. Une voix artificielle, déformée, déclame une annonce scolaire incompréhensible. Chaque syllabe résonne trop longtemps, comme si l’endroit lui-même refusait de la laisser s’éteindre.
    A nightmarish, endless hotel corridor, impossibly long and distorted, stretching into pitch-black nothingness. The air is thick, humid, and reeks of decay and something foul, like rotting meat left too long in the dark. The dim, flickering fluorescent lights overhead cast unnatural shadows that seem to move on their own. The stained, sagging carpet is damp, imprinted with footprints that shouldn’t exist—some human, some… not.
The numbered doors are all wrong—twisted, half-melted, some leading into infinite voids, others barely cracked open with a sickly, pulsating red glow leaking out. A distant, static-filled television flickers behind one, playing distorted images of screaming, faceless figures. The walls bulge and breathe, as if the entire structure is alive, watching.
A disfigured, elongated figure stands at the far end of the hall, too tall, too thin, its head crooked at an unnatural angle. It doesn't move, but you feel it staring. The security cameras in the corners are following your every step, the red lights blinking erratically. From the vents above, a thick, viscous black liquid drips down, pooling on the floor, and something inside them whispers your name in a voice that isn't yours.
The elevator doors further down are wide open, but the shaft is just… empty. No cables, no bottom, just infinite, swirling blackness. From deep within, something claws at the walls, climbing upward.
And then, behind you, a door clicks open.
    L’Hôtel Sans Fin
Le hall d’entrée est… trop grand. Beaucoup trop grand. Son plafond disparaît dans une obscurité floue, où de faibles lampes projettent une lumière jaunâtre et insuffisante. Le comptoir d’accueil est vide. Il a peut-être toujours été vide. Derrière, un panneau lumineux clignote lentement : "BIENVENUE". Mais il n’y a pas de nom d’hôtel. Juste ce mot, en boucle.
Le tapis sous tes pieds est épais, mais poussiéreux, comme si personne n’avait marché ici depuis une éternité. L’air sent le renfermé, mêlé à un parfum indéfinissable qui flotte sans source visible.
À ta gauche, un ascenseur. L’écran digital affiche des étages qui n’ont aucun sens : -3, 0, 2, 14, 99, B… Il monte et descend au hasard. Les portes s’ouvrent une fraction de seconde, révélant un intérieur sombre et étrangement profond, puis se referment brusquement.
Un couloir s’étire devant toi. Ses murs sont couverts de papier peint à motifs floraux défraîchis. Les lumières, espacées irrégulièrement, laissent des zones entières plongées dans l’ombre. Les numéros des chambres sont aléatoires : 104, 617, 3, A, puis plus rien. Certaines portes sont entrouvertes, laissant entrevoir des chambres identiques… ou presque.
Un lit défait, une télévision allumée sur une chaîne qui n’existe pas, diffusant un écran de neige ponctué de murmures incompréhensibles.
Puis, un bruit. Un raclement, loin derrière toi. Comme si quelque chose venait d’ouvrir une porte.
Une chose est sûre : tu es seul.
    An abandoned children's playroom, illuminated only by the dim, flickering light of broken overhead bulbs. The walls are painted with faded, peeling murals of cartoon animals and playful shapes, now warped and distorted with time. The floor is covered in old, cracked foam tiles, some pieces missing, leaving jagged gaps in the colorful pattern. A thick layer of dust settles on everything, but there is something unsettling about the emptiness—it feels like this room has been abandoned in a hurry, as if something left without a trace.
The toys, once vibrant and inviting, are now neglected and broken. A deflated ball lies in one corner, partially hidden by a pile of decaying stuffed animals, their eyes sewn shut with thread that looks like it’s been torn out. A wooden rocking horse sits in the middle of the room, its paint chipped and peeling, the motionless frame casting long, strange shadows that distort across the walls.
The silence is oppressive, heavy. Every creak of the building as it shifts under its own weight seems unnaturally loud in this dead space. The door to the room is slightly ajar, but beyond it, there is nothing but more empty corridors, endless and unreachable. No sound, no movement—only the stillness, and the deep unease that the room evokes
    L’Hôtel Sans Fin
Le hall d’entrée est… trop grand. Beaucoup trop grand. Son plafond disparaît dans une obscurité floue, où de faibles lampes projettent une lumière jaunâtre et insuffisante. Le comptoir d’accueil est vide. Il a peut-être toujours été vide. Derrière, un panneau lumineux clignote lentement : "BIENVENUE". Mais il n’y a pas de nom d’hôtel. Juste ce mot, en boucle.
Le tapis sous tes pieds est épais, mais poussiéreux, comme si personne n’avait marché ici depuis une éternité. L’air sent le renfermé, mêlé à un parfum indéfinissable qui flotte sans source visible.
À ta gauche, un ascenseur. L’écran digital affiche des étages qui n’ont aucun sens : -3, 0, 2, 14, 99, B… Il monte et descend au hasard. Les portes s’ouvrent une fraction de seconde, révélant un intérieur sombre et étrangement profond, puis se referment brusquement.
Un couloir s’étire devant toi. Ses murs sont couverts de papier peint à motifs floraux défraîchis. Les lumières, espacées irrégulièrement, laissent des zones entières plongées dans l’ombre. Les numéros des chambres sont aléatoires : 104, 617, 3, A, puis plus rien. Certaines portes sont entrouvertes, laissant entrevoir des chambres identiques… ou presque.
Un lit défait, une télévision allumée sur une chaîne qui n’existe pas, diffusant un écran de neige ponctué de murmures incompréhensibles.
Puis, un bruit. Un raclement, loin derrière toi. Comme si quelque chose venait d’ouvrir une porte.
Une chose est sûre : tu es seul.
    A deserted cemetery at night, swallowed by fog and moonlight. The old, cracked tombstones stand crooked, forgotten, as the cold air carries a whisper of something unseen. The dim glow of a distant streetlamp barely reaches the overgrown paths, leaving most of the graveyard in absolute darkness.
And then, in the deepest shadow between the tombs, it waits.
At first, you see nothing. But as your eyes adjust, two glowing white eyes slowly emerge from the void, locked onto you with an unnatural stillness. Below them, a wide, sinister grin—sharp, too large, floating in the darkness. The rest of its form is lost in the shadows, as if it never had one.
It does not move.
But you feel it. Watching. Smiling. Waiting.
And the longer you stare… the closer it seems to get.
    An abandoned children's playroom, illuminated only by the dim, flickering light of broken overhead bulbs. The walls are painted with faded, peeling murals of cartoon animals and playful shapes, now warped and distorted with time. The floor is covered in old, cracked foam tiles, some pieces missing, leaving jagged gaps in the colorful pattern. A thick layer of dust settles on everything, but there is something unsettling about the emptiness—it feels like this room has been abandoned in a hurry, as if something left without a trace.
The toys, once vibrant and inviting, are now neglected and broken. A deflated ball lies in one corner, partially hidden by a pile of decaying stuffed animals, their eyes sewn shut with thread that looks like it’s been torn out. A wooden rocking horse sits in the middle of the room, its paint chipped and peeling, the motionless frame casting long, strange shadows that distort across the walls.
The silence is oppressive, heavy. Every creak of the building as it shifts under its own weight seems unnaturally loud in this dead space. The door to the room is slightly ajar, but beyond it, there is nothing but more empty corridors, endless and unreachable. No sound, no movement—only the stillness, and the deep unease that the room evokes
    Un couloir interminable, baigné dans une lumière jaune maladive, s’étend dans un silence épais. Les néons bourdonnent faiblement, certains clignotent, projetant des ombres erratiques sur les murs délavés. Les carreaux blancs sont fissurés, tachés de moisissures qui s’étendent comme des veines mortes sous la peinture écaillée. Il n’y a pas de fenêtres. Il n’y a jamais eu de fenêtres.
Les portes des salles de classe sont entrouvertes, mais derrière, il n’y a rien. Rien d’identifiable. Juste des tableaux noirs où des traces de craie semblent s’effacer et réapparaître toutes seules. Des bureaux décalés, certains renversés, comme si quelque chose avait tenté de s’asseoir mais n’avait jamais su comment. L’odeur est atroce : un mélange de bois pourri, de papier brûlé et… quelque chose de plus ancien, de plus profond.
Parfois, au détour d’un couloir, un bruit résonne. Pas un cri. Pas un murmure. Juste… un raclement. Comme si quelque chose traînait sur le sol, lentement, sans jamais s’arrêter. Tu ne peux pas dire d’où ça vient. Ça ne semble pas se rapprocher. Ni s’éloigner.
Il n’y a pas d’horloge. Il n’y a pas d’issue. Juste ce labyrinthe de salles vides, de couloirs sans fin, de portes qui ne mènent nulle part. Un endroit oublié, mais pas abandonné.
Et au loin, un haut-parleur grésille. Une voix artificielle, déformée, déclame une annonce scolaire incompréhensible. Chaque syllabe résonne trop longtemps, comme si l’endroit lui-même refusait de la laisser s’éteindre.
    liminal space
    Tu es seul. Tu le sais. Pourtant, ce centre commercial semble respirer.
Les escalators roulent dans le vide, grinçant sous un poids invisible. Les néons clignotent sporadiquement, projetant des ombres fuyantes sur les murs défraîchis. Partout, des devantures de magasins sans nom, vitrines poussiéreuses où rien n’a été vendu depuis des décennies.
L’air est épais, chargé d’une odeur indéfinissable—un mélange de plastique fondu, de métal rouillé et d’une odeur plus douce, presque sucrée, qui n’a rien à faire ici. Tu n’entends rien. Pas de musique d’ambiance. Pas de voix. Pas de pas. Mais, parfois, un haut-parleur grésille et laisse échapper un message haché, incompréhensible, comme une annonce pour une promotion qui n’a jamais eu lieu.
Les mannequins dans les vitrines sont figés dans des poses absurdes, certains renversés, d’autres manquant un bras ou une tête. Leurs visages sont lisses, trop lisses, comme si quelque chose avait voulu les effacer. Une pancarte au sol indique : “Niveau 2 : Espace restauration”. Pourtant, il n’y a pas d’escalier.
Au loin, une porte de service claque doucement contre son encadrement, poussée par un courant d’air inexistant.
    Un couloir interminable, baigné dans une lumière jaune maladive, s’étend dans un silence épais. Les néons bourdonnent faiblement, certains clignotent, projetant des ombres erratiques sur les murs délavés. Les carreaux blancs sont fissurés, tachés de moisissures qui s’étendent comme des veines mortes sous la peinture écaillée. Il n’y a pas de fenêtres. Il n’y a jamais eu de fenêtres.
Les portes des salles de classe sont entrouvertes, mais derrière, il n’y a rien. Rien d’identifiable. Juste des tableaux noirs où des traces de craie semblent s’effacer et réapparaître toutes seules. Des bureaux décalés, certains renversés, comme si quelque chose avait tenté de s’asseoir mais n’avait jamais su comment. L’odeur est atroce : un mélange de bois pourri, de papier brûlé et… quelque chose de plus ancien, de plus profond.
Parfois, au détour d’un couloir, un bruit résonne. Pas un cri. Pas un murmure. Juste… un raclement. Comme si quelque chose traînait sur le sol, lentement, sans jamais s’arrêter. Tu ne peux pas dire d’où ça vient. Ça ne semble pas se rapprocher. Ni s’éloigner.
Il n’y a pas d’horloge. Il n’y a pas d’issue. Juste ce labyrinthe de salles vides, de couloirs sans fin, de portes qui ne mènent nulle part. Un endroit oublié, mais pas abandonné.
Et au loin, un haut-parleur grésille. Une voix artificielle, déformée, déclame une annonce scolaire incompréhensible. Chaque syllabe résonne trop longtemps, comme si l’endroit lui-même refusait de la laisser s’éteindre.
    L’Hôtel Sans Fin
Le hall d’entrée est… trop grand. Beaucoup trop grand. Son plafond disparaît dans une obscurité floue, où de faibles lampes projettent une lumière jaunâtre et insuffisante. Le comptoir d’accueil est vide. Il a peut-être toujours été vide. Derrière, un panneau lumineux clignote lentement : "BIENVENUE". Mais il n’y a pas de nom d’hôtel. Juste ce mot, en boucle.
Le tapis sous tes pieds est épais, mais poussiéreux, comme si personne n’avait marché ici depuis une éternité. L’air sent le renfermé, mêlé à un parfum indéfinissable qui flotte sans source visible.
À ta gauche, un ascenseur. L’écran digital affiche des étages qui n’ont aucun sens : -3, 0, 2, 14, 99, B… Il monte et descend au hasard. Les portes s’ouvrent une fraction de seconde, révélant un intérieur sombre et étrangement profond, puis se referment brusquement.
Un couloir s’étire devant toi. Ses murs sont couverts de papier peint à motifs floraux défraîchis. Les lumières, espacées irrégulièrement, laissent des zones entières plongées dans l’ombre. Les numéros des chambres sont aléatoires : 104, 617, 3, A, puis plus rien. Certaines portes sont entrouvertes, laissant entrevoir des chambres identiques… ou presque.
Un lit défait, une télévision allumée sur une chaîne qui n’existe pas, diffusant un écran de neige ponctué de murmures incompréhensibles.
Puis, un bruit. Un raclement, loin derrière toi. Comme si quelque chose venait d’ouvrir une porte.
Une chose est sûre : tu es seul.
    An abandoned children's playroom, illuminated only by the dim, flickering light of broken overhead bulbs. The walls are painted with faded, peeling murals of cartoon animals and playful shapes, now warped and distorted with time. The floor is covered in old, cracked foam tiles, some pieces missing, leaving jagged gaps in the colorful pattern. A thick layer of dust settles on everything, but there is something unsettling about the emptiness—it feels like this room has been abandoned in a hurry, as if something left without a trace.
The toys, once vibrant and inviting, are now neglected and broken. A deflated ball lies in one corner, partially hidden by a pile of decaying stuffed animals, their eyes sewn shut with thread that looks like it’s been torn out. A wooden rocking horse sits in the middle of the room, its paint chipped and peeling, the motionless frame casting long, strange shadows that distort across the walls.
The silence is oppressive, heavy. Every creak of the building as it shifts under its own weight seems unnaturally loud in this dead space. The door to the room is slightly ajar, but beyond it, there is nothing but more empty corridors, endless and unreachable. No sound, no movement—only the stillness, and the deep unease that the room evokes
    Inside a telephone booth, tucked away on a dimly lit street corner of a sprawling city, you anxiously watch through the first glass panel. It’s night, and the city is drowned in shadows. The flickering glow of streetlights casts long, distorted shadows on the ground.
In the distance, the figure of a creature appears. It’s humanoid, towering at least three meters tall, with unnaturally long arms and legs, too thin, stretching far beyond what should be possible. Its movements are fluid and unnerving as it searches the street. The creature's face is mostly hidden by the darkness, but you can feel its presence—its eyes scanning the surroundings.
And then, it sees you.
Its head turns sharply, its pale, hollow eyes locking onto yours through the small window of the booth. It knows you're there. The creature begins moving toward you, its form growing larger with every step.
You’re trapped. It’s getting closer. You can’t move. You know it won’t stop until it finds you.
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